3 bonnes raisons de vous déplacer en transport collectif

 

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La mobilité durable est un élément central et incontournable de la solution à plusieurs grands défis environnementaux et de société que nous devons relever collectivement.

Le premier Plan stratégique de développement du transport collectif (PSD) est en cours d’élaboration et permettra de doter la région métropolitaine de Montréal d’une vision à long terme du développement des services de mobilité durable qui a le potentiel de générer de nombreux bénéfices, tant en matière d’environnement que pour la vitalité économique de la région et la santé publique.

 

1. Des effets positifs sur l’environnement

 

 

Les changements climatiques menacent l’environnement et causent des enjeux planétaires. Ils sont principalement causés par les émissions de gaz à effet de serre (GES) qui proviennent de la combustion des énergies fossiles telles que le pétrole, qui est encore la source d’énergie dominante du transport des personnes et des marchandises.

 

Le transport routier est d’ailleurs la cause de 34,4% des émissions de GES1.

 

Accroître l’offre de services en transport collectif, revoir la place de l’automobile dans l’espace urbain et soutenir les déplacements à pied ou à vélo contribueront à réduire les émissions de GES et à diminuer les bouleversements que les changements climatiques pourraient produire.

 

2. L’amélioration de la vitalité économique de notre région

 

 

L’automobile demeure encore, et de loin, le moyen de transport le plus utilisé. Dans la région métropolitaine de Montréal, plus de 65 % des déplacements sont effectués en voiture et seulement 18 % en transport collectif, sur une période de 24 heures6.

 

Dans la région métropolitaine de Montréal, l’utilisation de l’automobile est en croissance continue et son impact sur la congestion routière représente des pertes économiques de l’ordre de plus de 4 milliards de dollars par année2.

 

Selon la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, une hausse de 3% des déplacements en transport collectif dans la région engendrerait des économies pour l’ensemble des ménages de 75,7 M$ par année.

De plus, les dépenses de fonctionnement et d’immobilisation des organismes de transport en commun dans la région génèrent des retombées économiques se chiffrant à plusieurs centaines de millions de dollars par année3.

L’accroissement de la part des déplacements en transport collectif et actif participe ainsi à la vitalité économique de la région en réduisant la congestion et la pollution atmosphérique et en stimulant les retombées économiques.

 

3. Une communauté plus active et en santé

 

 

Une meilleure qualité de l’air

La pollution de l’air liée au transport routier affecte la santé de la population. Selon le gouvernement du Canada, 14 400 décès prématurés par année au pays sont liés à la pollution de l’air causée par les activités humaines (Santé Canada, 2017). Ainsi, moins de voitures sont en circulation, plus les effets sur la qualité de l’air sont bénéfiques.

 

Moins d’accidents de la route

En 2018, on dénombrait environ 410 accidents avec blessés graves et 68 accidents mortels dont plus de la moitié impliquait des piétons et des cyclistes sur le territoire de l’ARTM (SAAQ, 2018). La réduction de la circulation automobile liée à l’amélioration du service de transport collectif réduit le risque d’accidents de la route. Cette amélioration du service doit toutefois s’accompagner de l’aménagement d’espaces sécuritaires pour les cyclistes et les piétons.

 

Plus d’activité physique

On constate une baisse de l’activité physique au sein de la population au cours des dernières décennies, en raison d’un type de développement urbain davantage conçu pour faciliter les déplacements en automobile. Si la tendance se maintient, de 21 à 26 % des Québécois seront obèses d’ici 20304.. Au Québec, les coûts engendrés par les médicaments et l’invalidité liés à l’obésité étaient estimés à 1 450 millions de dollars en 20115.

 

Près de 89 % des déplacements en transport collectif dans la région métropolitaine débutent ou se terminent par la marche.

 

Afin de diminuer les conséquences d’un mode de vie sédentaire sur la santé, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande aux adultes de pratiquer 150 minutes d’activité physique à intensité modérée par semaine. L’usage du vélo, de la marche et du transport collectif comme principaux modes de déplacement peuvent contribuer à atteindre cet objectif.

Les transports collectifs et le transport actif ont le potentiel de contribuer à diminuer les risques d’accidents routiers, les conséquences de l’inactivité physique sur la santé des individus, en plus de contribuer à réduire la pollution atmosphérique.

 

Le transport collectif: un élément de solution incontournable

Le premier Plan stratégique de développement du transport collectif (PSD) de la région métropolitaine de Montréal proposera des solutions concrètes pour contribuer à répondre aux grands enjeux de notre époque. Il vise à ce que la majorité des déplacements des citoyens se fassent en transport actif et collectif d’ici 2050.

En 2020, les citoyens, la société civile et les partenaires de la mobilité sont invités à s’exprimer et à participer à la consultation publique sur le projet de PSD et les priorités d’intervention proposées pour accroître l’utilisation des modes de transport collectif et actif.

 

Références :

  1. Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre en 2016 et leur évolution depuis 1990, 2018, 40 pages.

  2. Les Conseillers économiques ADEC, Coûts socioéconomiques de la congestion routière à Ville de Laval et dans la Couronne Nord, 16 avril 2018, 25 pages.

  3. Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Le transport en commun au cœur du développement économique de Montréal, Novembre 2010, 54 pages.

  4. (Lo et coll.,2014,cité dans INSPQ,2019) Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) (2019). L’obésité au Québec : ralentissement de l’augmentation, mais inégalités socio-économiques. Récupéré de https://www.inspq.qc.ca/santescope/analyses/obesite

  5. Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) (2015). Les conséquences économiques associées à l’obésité et à l’embonpoint au Québec : les coûts liés à l’hospitalisation et aux consultations médicales. Récupéré de https://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/1922_Consequences_Economiques_Obesite.pdf

  6. Les parts des déplacements effectués en voiture et en transport collectif ont été calculées par rapport à l’ensemble des modes sur le territoire de l’ARTM.