Le transport collectif permet non seulement d’améliorer la qualité et la résilience des milieux de vie, de l’environnement et de la santé publique, mais il contribue aussi au dynamisme économique en réduisant la congestion routière, en facilitant la mobilité et en limitant les coûts de déplacement pour les utilisateurs. Toute la population, incluant les automobilistes, bénéficie de ces avantages qui font du Grand Montréal une région compétitive, attractive, durable et offrant une qualité de vie remarquable.
Or, la part des automobilistes dans le financement du réseau de transport collectif métropolitain ne cesse de diminuer: elle est passée de 8% en 2001 à 5% à l’heure actuelle. Si cette tendance se maintient, cette part sera inférieure à 3% d’ici la fin de la prochaine décennie.
D’ici la fin de la décennie, le cadre financier du transport collectif métropolitain devra intégrer les coûts d’exploitation et d’immobilisations de plusieurs nouveaux projets, dont le REM, le prolongement de la ligne bleue du métro et la mise en service de voies réservées sur plusieurs grands axes du Grand Montréal.
Dans ce contexte, la CMM se doit d’explorer de nouvelles pistes de solution pour diversifier les sources de revenus de l’ARTM afin d’atténuer la pression sur les contributions des municipalités et des usagers. La taxe sur l’immatriculation constitue un premier pas vers la diversification des sources de revenus.