La loi sur l’ARTM prévoit la mise en place d’une Politique de financement, laquelle doit être adoptée par l’ARTM puis approuvée par la CMM (art.72).
Cette politique sert notamment à encadrer l’utilisation des sources de financement consenties à l’ARTM pour le financement du transport collectif de la région et à établir le partage de la contribution municipale au transport collectif entre les 83 municipalités du territoire de l’ARTM.
La première Politique
En 2017, le comité de transition chargé de la mise en œuvre de la création de l’ARTM dresse la première Politique de financement au terme d’un important processus de consultation. Cette première Politique est subséquemment adoptée en juin de la même année.
De 2017 à 2020, des mesures transitoires ont été mises en place pour faciliter la mise en œuvre de la Politique grâce à une aide de transition du gouvernement du Québec octroyée à l’ARTM.
Le financement durant la pandémie
De 2020 à 2025, en raison des effets de la pandémie sur la baisse de l’achalandage et sur le coût des services de transport collectif, des dérogations annuelles à la Politique ont été adoptées afin de faciliter l’atteinte de l’équilibre budgétaire. Ces dérogations visaient à stabiliser la croissance des contributions municipales et à simplifier l’utilisation des aides d’urgence consenties à la région métropolitaine par le gouvernement du Québec.
La relance postpandémique
Suivant les effets de la pandémie de COVID-19 sur l’achalandage et le coût des services ainsi que l’introduction de la nouvelle taxe sur l’immatriculation, une révision de la dernière politique adoptée en 2017 était devenue nécessaire.
Fruit d’un travail soutenu avec les municipalités et les élus de la CMM, la nouvelle politique a reçu l’appui unanime des représentants des cinq grands secteurs de la région métropolitaine: Montréal, Laval, Longueuil, la couronne sud et la couronne nord. Elle a été adoptée et approuvée en avril 2025 pour une mise en application le 1er janvier 2026.

La Politique 2026
La Politique de financement 2026 s’appuie sur les grands principes que sont l’équité, la cohérence, la simplicité et la prévisibilité.
Elle prévoit notamment que la moitié des revenus perçus auprès des automobilistes sera utilisée pour le financement des services et équipements métropolitains. L’autre moitié sera attribuée à chaque secteur métropolitain en vue de soutenir les priorités respectives de ces secteurs en matière de transport collectif.