Le groupe de travail dirigé par l’ARTM dépose le rapport sur le Projet structurant de l’est de Montréal

4 juillet 2023

L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), en collaboration avec le ministère des Transports et de la Mobilité durable, la Ville de Montréal et la Société de transport de Montréal (STM), rend publique aujourd’hui la version définitive du rapport sur le Projet structurant de l’est qui démontre les besoins d’un projet structurant de transport collectif dans l’est de Montréal ainsi qu’à Laval et dans Lanaudière.  

Le groupe recommande de poursuivre les analyses du tracé projeté en vue de l’optimiser et d’évaluer les phases de réalisation en fonction des avantages et des opportunités relatifs aux besoins de mobilité, à la faisabilité technique et aux coûts du projet. Ces études porteraient sur les scénarios proposés dans l’est de Montréal, entre le cégep Marie-Victorin et la gare de Pointe-aux-Trembles, dans les axes Lacordaire et Sherbrooke Est, et sur les prolongements potentiels vers Rivière-des-Prairies, Saint-François de Laval et Charlemagne. Des analyses devraient aussi être menées pour déterminer des options de desserte en transport collectif vers Terrebonne et Mascouche.

Conformément au mandat confié par le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal, le 3 juin 2022, le groupe de travail a effectué les études et les analyses en vue de soumettre un bilan des pistes d’optimisation du projet révisé du REM de l’Est, initié par CDPQ Infra, en fonction des quatre axes d’amélioration soumis, soit :

  • Le retrait du tronçon aérien au centre-ville et le maintien des branches vers Pointe-aux-Trembles et le cégep Marie-Victorin;
  • L’amélioration et l’intégration dans le secteur Mercier-Est;
  • Un meilleur arrimage avec les lignes de métro;
  • La considération d’extensions potentielles vers Rivière-des-Prairies, Laval et Lanaudière. 

Le groupe de travail a ainsi réalisé les analyses relatives à la mobilité (tracés, achalandage, intégration au réseau), aux infrastructures (faisabilité technique et coûts) et à l’intégration urbaine en tenant compte du mode suggéré pour ce projet, soit un métro léger automatisé sur rail. Il a ainsi évalué les bénéfices et les coûts de dix scénarios

Un métro léger sur rail en voie souterraine sur tout son parcours

Le groupe de travail propose, compte tenu du mode de transport suggéré, d’aménager le projet en voie souterraine sur tout son parcours.  

Le tracé proposé permet une liaison rapide au centre-ville en le reliant à la ligne verte du métro, soit à une ou deux stations selon les options (Assomption et Honoré-Beaugrand).

La combinaison des scénarios à étudier desservant l’est de Montréal, Laval et Charlemagne propose un tracé de 34 km qui transporterait, en pointe du matin, 29 000 passagers. Son coût est évalué à 35,9 milliards de dollars

« Notre gouvernement s’est engagé à désenclaver l’est de Montréal et le transport collectif en sera un des vecteurs essentiels. Le Projet structurant de l’est, c’est d’abord une vision qui se veut bénéfique pour le développement économique et social de la grande région de Montréal. Néanmoins, il faut aussi que la proposition respecte la capacité de payer des Québécois. Nous prendrons le temps d’analyser le rapport présenté aujourd’hui, mais je remercie déjà tous les partenaires qui contribuent à la réflexion en vue de ce chantier majeur pour la métropole. » Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Le résultat du travail du comité confirme que le Projet structurant de l’est verra le jour. C’est une étape cruciale qui nous permettra de désenclaver l’est de Montréal tout en continuant d’analyser les possibilités de desservir les couronnes. La bonification de l’évaluation des tracés et des coûts est une condition gagnante essentielle pour planifier de façon responsable cette offre de transport. » Valérie Plante, mairesse de la Ville de Montréal

« Le groupe de travail a respecté le mandat et l’échéancier qui lui ont été confiés. Il a livré un rapport consistant qui permettra au gouvernement de prendre une décision éclairée sur le projet. Je salue le travail de l’équipe de l’ARTM, qui a mis son expertise à profit pour accompagner et soutenir le groupe tout au long du mandat ». Benoît Gendron, directeur général de l’ARTM

« Le rapport rendu public aujourd’hui confirme que la ligne verte, et le réseau du métro dans son ensemble, dispose d’une capacité résiduelle qui peut soutenir la hausse d’achalandage qu’engendrerait le Projet structurant de l’est. Ce projet est l’occasion idéale de propulser notre métro dans son deuxième cycle de vie. Pour ce faire, des investissements destinés au maintien et à la modernisation de ses infrastructures seront nécessaires afin de rendre le métro encore plus performant, fréquent, sécuritaire et fiable. » Éric Alan Caldwell, président du conseil d’administration de la STM

Prochaines étapes

Le gouvernement du Québec va prendre connaissance du rapport et donner ses directives pour les suites à y apporter.

Consultez le rapport du groupe de travail.